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 Actualités Sud-Africaines (Economiques,Politiques et Militaires )

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MessageSujet: Actualités Sud-Africaines (Economiques,Politiques et Militaires )    Actualités Sud-Africaines (Economiques,Politiques et Militaires )   EmptyVen 24 Jan - 20:43


L'Algérie, "la seconde patrie" de Mandela


"C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme" Ainsi parlait Mandela en 1990 lors de son premier voyage, après sa libération, dans son pays d'adoption. Après sa disparition, le président Bouteflika a décidé la mise en berne des drapeaux pendant huit jours. Retour sur une relation historique.


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Nelson Mandela avec (à sa gauche) son instructeur le futur général chef d'état-major de l'armée algérienne Mohamed Lamari.

"Le peuple algérien, qui s’enorgueillit d’avoir toujours été aux côtés de Madiba et du peuple sud-africain, s’associe à votre deuil et n’oubliera jamais que pour Mandela, l’Algérie est sa "seconde patrie" comme il aimait à le répéter", a déclaré aujourd'hui Abdelaziz Bouteflika dans un message au président Jacob Zuma suite à la disparition de Nelson Mandela, hier à l'âge de 95 ans. Si tout le monde connaît le héros de la lutte contre l’apartheid, son histoire avec l’Algériereste peu connue.

Pourtant, c'est là que Madiba, proche d'Ahmed Ben Bella, reçoit sa première formation militaire en 1961 avec le représentant du Gouvernement provisoire de la République algérienne, le docteur Chawki Mostefai. "Il nous a expliqué que ce genre de guerre n’avait pas comme objectif de remporter une victoire militaire mais de libérer les forces économiques et politiques qui feraient tomber l’ennemi, raconte Mandela. Le Dr. Mustafa nous a conseillé de ne pas négliger le côté politique de la guerre tout en organisant les forces militaires." Lors de sa visite à Oujda, où il s'est rendu dans une unité combattante de l’Armée de libération nationale, il avait déclaré : "A un moment, j’ai pris une paire de jumelles et j’ai vu des soldats français de l’autre côté de la frontière. J’avoue que j’ai pensé voir des uniformes des forces de défense sud-africaines".

Entre 1963 et 1990, l’Algérie assure une formation militaire aux membres de l'ANC tout en menant une fronde diplomatique contre l’apartheid à l’Organisation de l’union africaine ainsi qu’à l’ONU. "C’était une armée de guérilla composée de combattants qui ont gagné leur galons dans le feu des batailles et qui s’intéressaient plus à la guerre et à la tactique qu’aux uniformes et aux défilés", avait déclaré Mandela. "A ses yeux, nous avions réussi à mener une guerre contre une armée coloniale puissante, qui nous imposait une domination coloniale similaire à celle de l'apartheid", se souvient Nourredine Djoudi, ancien ambassadeur algérien en Afrique du Sud et interprète de Nelson Mandela en Algérie lors de sa venue en 1960.
Pour donner plus d’écho au combat contre l’apartheid à partir de l’Algérie, l’ANC a même ouvert un bureau d’informations. A l'époque, tous les dirigeants de l’ANC fréquentaient Alger, qualifiée, à cette époque, par le père de l’indépendance de la Guinée Bissau, Amilcar Cabral de "Mecque des révolutionnaires".



"L'Algérie était pour lui un modèle et un soutien, se souvient aussi l'ancien Premier ministre Rédha Malek. Tout comme l’Afrique du Sud a toujours été un pivot de la politique étrangère algérienne comme en témoigne l’exclusion de l’Afrique du Sud par l’Assemblée générale de l’ONU proposée et obtenue par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, en 1974. Cette action diplomatique démontre l’engagement de l’Algérie en faveur de Mandela et de son action anti-apartheid." Un ancien diplomate s'enflamme : "A l'époque, quel pays aurait osé faire ça ? Certainement pas les Etats-Unis qui continuaient à classer Mandela parmi les terroristes jusqu'en 2008 ! Notre soutien à sa cause était du même niveau que notre soutien à la Palestine, massif et désintéressé."

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Première visite de Nelson Mandela, photographié aux côtés de Mohamed Lamari, Chérif Belkacem et Nourredine Djoudi.

Après sa libération, en mai 1990, Nelson Mandela revient dans son pays d'adoption et déclare : «C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme». Un proche de la Présidence souligne : "Nous avons toujours partagé avec lui la même définition du terrorisme : des militants armés pour pour lutter contre une occupation illégale ne peuvent être considérés comme des terroristes. Mandela face à l'apartheid avait le même statut que Larbi Ben M'hidi face à l'armée française : ils n'était pas considérés comme des combattants de la liberté mais comme des terroristes !"

Abderrezak Makri, leader du MSP (islamistes), a été un des premiers politiques à saluer "un grand homme, un symbole extraordinaire", en précisant : "Il n’a pas utilisé la légitimité historique pour oppresser son peuple à vie. Il a plutôt rassemblé son peuple pour construire un grand Etat et laisser d’autres continuer ce processus. Il n’a pas tenu à mourir Président."
Citation :


#Mandela #Aussaresses morts, tous les deux, à 95 ans...Le premier restera dans la Lumière, l'autre rejoindra vite les Ténèbres....
— Faten Hayed ® (@Faten_Hayed) 6 Décembre 2013
Adlène Meddi, rédacteur en chef d'El Watan Week-end qui consacre aujourd'hui un sujet à la relation entre Mandela et l'Algérie, résume : ""C'est une semaine bizarre pour l'Algérie qui a connu cette semaine trois disparitions symboliques. Le général Aussaresses, qui a réveillé les blessures de la guerre d'Algérie et l'image christique de Larbi Ben M'hidi, Ahmad Fouad Najm, poète égyptien, figure absolue et transgénérationnelle de la gauche arabe révolutionnaire anti-dictature et surtout Mandela, qui incarne la lutte contre l'occupation, un des fondements de l'idéologie algérienne."

http://blog.lefigaro.fr/algerie/2013/12/lalgerie-la-seconde-patrie-de-mandela.html


Quand Mandela parle de sa formation au sein de L’ALN

Actualités Sud-Africaines (Economiques,Politiques et Militaires )   U806


Citation :
Tout Algérien devrait lire ce livre. Conversations avec moi-même, de Nelson Mandela et préfacé par Barack Obama, est surtout une publication de notes qu’il a consignées durant sa carrière de combattant de la liberté. Dans ce livre, il parle entre autres et longuement de son séjour avec l’ALN, lors de notre guerre de libération. Sa rencontre avec les Algériens est évoquée lors d’un entretien avec Richard Stengel, journaliste et éditeur indépendant durant son voyage au cours duquel il était accompagné par Robert Besha, premier représentant de l’ANC. dans l’Algérie indépendante, il a rencontré des personnalités algériennes, qui elles-mêmes avaient évoqué dans la presse algérienne leurs souvenirs et leurs entretiens avec le prestigieux leader.



Citation :
7. CONVERSATION AVEC RICHARD STENGEL À PROPOS DES INDÉPENDANTISTES ALGÉRIENS



MANDELA : Mostefai ? Oui, oui, il était à la tête de la délégation algérienne au Maroc.

STENGEL: C’est cela. Vous avez beaucoup parlé tous les deux, non ?

MANDELA: Oh oui, plusieurs jours.

STENGEL : Exact.

MANDELA: Il m’a raconté la Révolution algérienne. Oh, c’était un chef-d’œuvre, je peux vous le dire. Peu de choses m’ont autant inspiré que le récit du Dr Mostefai.

STENGEL: Vraiment ? Pourquoi ?

MANDELA: Il nous a raconté l’histoire de la Révolution algérienne. Les problèmes qu’ils avaient. Comment ils ont commencé. Au départ, ils pensaient qu’ils pourraient battre les Français sur le champ de bataille, en s’inspirant de ce qui s’était passé au Vietnam. Diên Biên Phu. Ils s’en inspiraient, et ils croyaient pouvoir vaincre les Français... Il disait que même leurs uniformes étaient conçus pour aider l’armée à vaincre les Français. Ensuite, ils ont compris que ça n’arriverait pas. Qu’il fallait mener une guérilla. Et même leurs uniformes ont changé, parce qu’à cette époque l’armée devrait toujours être en mouvement, attaquer [ou] se déplacer sans cesse. Ils avaient des sortes de pantalons étroits en bas, et des chaussures légères. C’était extrêmement fascinant la façon dont ils ont obligé l’armée française à les suivre constamment. Ils attaquaient par la Tunisie, ils lançaient une offensive de ce côté. Les Français, pour y répondre, déplaçaient leur armée de l’ouest, depuis la frontière marocaine, parce que les Algériens attaquaient des deux côtés, depuis la Tunisie et le Maroc.
Même s’ils avaient des unités qui combattaient à l’intérieur du territoire, le gros des troupes opérait à partir de ces deux pays... Alors ils lançaient une offensive depuis la Tunisie, ils entraient loin en Algérie, et les Français déplaçaient leur armée cantonnée à l’ouest, près des frontières marocaines, afin de contrer cette offensive. Et quand l’armée était partie, l’offensive repartait depuis le Maroc, tu comprends ? Les Français redéployaient leurs forces vers le Maroc, et ils continuaient à les faire bouger tout le temps de cette façon. Vraiment, tous ces hommes étaient très intéressants, absolument fascinants.

STENGEL : Et vous pensiez que ce pourrait être un modèle pour le MK [Umkhonto we Sizwe] en Afrique du Sud.

MANDELA : En tout cas, nous pouvions élaborer nos propres tactiques en prenant en considération ces informations.


8. EXTRAIT DU CARNET DE 1962 À PROPOS DE SON ENTRAÎNEMENT AU MAROC AVEC LE FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE [FLN] D’ALGÉRIE
 

Maroc

18/3
R [Robert Resha](1) et moi quittons [Rabat] pour la petite ville d’Oujda, à la frontière, QG du FLN [Front de libération nationale] au Maroc. Nous partons en train et arrivons là-bas à 8 heures du matin le 19/3.
Un officier vient nous chercher à la gare et nous conduit au QG. Nous sommes reçus par
Abdelhamid [Brahimi](2), chef de la section politique du FLN. Il y a également Si Jamal, Aberrahman, Larbi, Nourredine Djoudi. S’ensuit une discussion générale sur la situation en Afrique du Sud, des questions pertinentes nous sont posées. La discussion est ensuite ajournée afin de nous permettre de découvrir les camps d’entraînement et les lignes de front.
A 16 heures, accompagnés par Djoudi et un autre officier, nous roulons jusqu’à la base d’entraînement de Segangan située dans ce qui s’appelait le protectorat espagnol du Maroc. Nous y arrivons à 18 heures et le commandant du camp, Si Jamal, vient nous accueillir. Il nous montre le musée de l’armée contenant une intéressante collection d’armement du FLN, en commençant par les fusils utilisés durant la révolte du 1er Novembre 1954, jusqu’aux équipements plus récents. Après le dîner, nous allons au théâtre des soldats écouter de la musique et voir de courtes comédies. Les deux comédies carburent à la propagande contre la domination française en Algérie. Après le spectacle, nous retournons dans nos quartiers pour dormir.

21/3
Après avoir visité les imprimeries du FLN et le centre de transmission, nous nous rendons à Bouleker en compagnie de deux officiers. Nous visitons d’abord le QG du bataillon de la division nord. Il occupe une bonne position dans la région la plus stratégique et il est bien gardé. Notre déjeuner sur place se compose de viande de lapin et de pain frais.
Ensuite, nous allons jusqu’au QG d’un bataillon situé pile à la frontière algérienne. Nous voyons des abris et nous y entrons. Autour du camp, il y a beaucoup de réfugiés dont le dénuement est très émouvant. Plus tard, nous retournons à Oujda pour une discussion. Celle-ci commence à 18h30 et nous devons repartir à Rabat à 21h45. Finalement, à 21h30, la décision est prise de repartir le lendemain en voiture pour Rabat, car nous n’avons abordé que le quart des sujets.  


9. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Un autre point que le capitaine Larbi a soulevé : il faut que l’élite comprenne que les masses, aussi pauvres et ignorantes soient-elles, constituent l’investissement le plus important du pays. Toutes les activités et les opérations doivent se faire en impliquant autant l’intelligentsia que les masses — paysans, journaliers, ouvriers des villes, etc.

Troisièmement, il faut que les masses comprennent que les actions politiques du type des grèves, boycotts et autres manifestations similaires, sont inefficaces si elles restent isolées.
L’action doit être considérée comme une forme primordiale, essentielle, de l’activité politique.


10. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Si la conscience politique est cruciale pour former une armée et mobiliser les soutiens populaires, il ne faut pas perdre de vue des questions pratiques. Par exemple, une femme qui ne se sent pas particulièrement engagée peut faire beaucoup pour la révolution simplement parce que son petit ami, son mari ou son fils est dans l’armée. De la même façon, il faut encourager les villages à prendre des initiatives. Il y a le cas de ce village qui a attaqué un poste français sans instruction du FLN. Dans un autre village, les habitants ont construit d’eux-mêmes un tunnel. Il est également connu que, à un certain moment, le FLN empêchait ses soldats de se marier. Plus tard, cette règle a été modifiée et il est désormais permis à tous de se marier. Les femmes qui se sont mariées à des soldats du FLN, ainsi que leurs familles, se sont immédiatement rangées derrière le FLN et la révolution.


11. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Il faut garder à l’esprit certaines questions cruciales lorsqu’on lève une armée
révolutionnaire :
- S’il est important que vos hommes soient entraînés dans des pays amis, il ne faut pas compter uniquement là-dessus. Le principal point à retenir, c’est qu’il faut monter ses propres écoles, [qui] établiront des centres d’entraînement soit à l’intérieur, soit aux frontières du pays.
- On doit aussi prévoir et fournir des suppléants, tout simplement parce qu’au combat on [perd] beaucoup d’hommes. En ne prenant pas les mesures nécessaires, on brise l’élan révolutionnaire. En outre, on donne confiance à l’ennemi. A l’inverse, dès le début il faut lui montrer que notre force s’accroît continuellement.
- Il faut être réactif et imaginatif, sinon l’ennemi écrasera nos forces.
- Il faut aussi tenir compte du fait que [plus] la guerre dure, plus les massacres se perpétuent, plus la lassitude gagne la population.


12. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Les attaques spectaculaires menées avec succès par les révolutionnaires ont permis aux Algériens de retrouver leur dignité. En Algérie, ils ont établi des commandos de zone, avec des fonctions spécialisées. Leur activité n’entraîne aucun avantage économique, mais elle est extrêmement utile pour regonfler le moral de la population. Cependant, des actions de ce genre n’ont pas le droit à l’échec. Les opérations commando consistent, par exemple, en attaques à visage découvert sur des soldats français en ville, ou à poser des bombes dans des cinémas. Il ne faut pas non plus prendre pour argent comptant la déclaration d’une recrue potentielle se disant prête à se battre. Il faut la mettre à l’épreuve. Dans un village, 200 personnes se sont déclarées prêtes à rejoindre le FLN.
On leur a alors expliqué que, le lendemain, l’ennemi allait lancer une attaque. Puis on a demandé des volontaires. Seuls trois hommes ont levé la main. Une autre fois, on a demandé à des nouvelles recrues de marcher de nuit jusqu’à un endroit où on leur remettrait des armes. Ils arrivèrent à minuit et on leur raconta que l’homme qui avait promis de livrer les armes n’était pas arrivé, après quoi on leur conseilla de revenir le lendemain. Ceux qui se plaignirent montrèrent qu’on ne pourrait se fier à eux dans des conditions difficiles.


13. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Il faut adroitement coordonner les actions de guérilla menées dans les villes et les campagnes.


14. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Considérations à garder à l’esprit en lançant la Révolution.
Il faut la garantie absolue que toutes les précautions ont été prises pour s’assurer la victoire — l’organisation est extrêmement importante. Avant tout, il faut un réseau dans l’ensemble du pays... Nous devons mener une étude approfondie de toutes les révolutions, y compris celles qui ont échoué. Une bonne organisation est absolument essentielle.
Dans la wilaya [province algérienne], il a fallu un an pour monter une organisation digne de ce nom. Il faut à tout prix une révolte locale. Beaucoup de révoltes échouent parce que l’idée révolutionnaire n’est pas partagée par tous. La révolte doit être préparée de façon à éviter toute interruption.


15. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Les organisateurs de la révolution ne doivent pas s’inquiéter outre mesure du manque d’entraînement militaire des masses.
Les meilleurs commandants et stratèges du FLN sont pour l’essentiel des individus qui n’avaient aucune expérience militaire préalable. Il y a aussi une différence entre un militaire et un militant. En Algérie, non seulement les femmes savent tirer, mais elles savent démonter et assembler un fusil.


16. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

La date de commencement doit être fixée lorsqu’il est absolument certain que la révolution réussira, et elle doit être liée à d’autres facteurs. Par exemple, le ministre français de la Défense, après s’être rendu en Tunisie et au Maroc, a déclaré que l’Algérie était en paix. La révolte a eu lieu le lendemain. Par la suite, il a affirmé que la révolte était limitée à certaines régions, qu’elle ne s’étendait pas à tout le pays. Juste après, celle-ci a embrasé tout le pays. Les opportunités et la psychologie doivent influencer le choix de la date.
 

17. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

Nous devons avoir le courage d’accepter qu’il y aura des représailles contre la population. Mais nous devons tenter de l’éviter en choisissant avec soin nos cibles. Mieux vaut attaquer des cibles éloignées de la population. Les cibles doivent être aussi proches que possible de l’ennemi. Devant le peuple et devant le monde, le soulèvement doit conserver un caractère de mouvement révolutionnaire populaire. L’ennemi doit croire à un soulèvement limité. Nous devons rechercher le soutien de toute la population grâce à un équilibre parfait des classes sociales. La base de notre soutien se trouvera parmi les gens du peuple, les pauvres et les ignorants, mais il faut aussi que les intellectuels soient de notre côté. Pour finir, il doit y avoir une harmonie totale entre les représentants officiels du mouvement révolutionnaire et le haut commandement. Ils doivent disposer d’un personnel semblable et également développé.


18. EXTRAIT DU CARNET DE 1962

14/3/52, Dr Mostefai
L’objectif de départ de la révolution algérienne était de vaincre militairement la France, comme en Indochine. Une solution négociée n’était pas envisagée. La conception de la lutte, dès l’origine, détermine le succès ou l’échec de la révolution. Il faut qu’un plan général gouverne toutes nos décisions, au quotidien. En plus de ce plan général qui traite de la situation dans sa globalité, il faut aussi un plan, mettons sur trois mois. L’action pour l’action n’est pas souhaitable. Toute action individuelle doit être entreprise dans le cadre d’une stratégie.
Il faut :
a) un objectif militaire
b) un objectif politique
c) un objectif psychologique
C’est la stratégie à court terme. Le but recherché peut engendrer une situation nouvelle qui rende nécessaire un amendement du plan général. Les plans tactiques sont gouvernés par la stratégie. La tactique ne concerne pas seulement les opérations militaires, elle couvre aussi des domaines comme la conscience politique des masses, la mobilisation des alliés sur le plan international.
Le but est de détruire la légalité du gouvernement et d’instituer celle du peuple. Il doit y avoir une autorité parallèle dans l’administration de la justice, dans l’administration et dans l’approvisionnement. L’organisation politique doit totalement contrôler le peuple et son activité. Les soldats doivent vivre parmi la population comme des poissons dans l’eau. Le but, c’est que nos forces se développent et croissent tandis que celles de l’ennemi se désintègrent. Commencer une révolution est facile ; la continuer et maintenir son élan, là est la difficulté. Le devoir d’un commandant est d’analyser dans le détail la situation avant d’initier quoi que ce soit.  Nelson Mandela
http://www.elwatan.com//international/quand-mandela-parle-de-sa-formation-au-sein-de-l-aln-29-12-2013-240266_112.php
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